Y a-t' il une vie après la mort ?

Publié le par Pauline Lorenvrais

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Source  :  Ecrits de Paul S. L. JOHNSON,   Philadelphie,  Pie (E.U.A.) le 31 Octobre 1923

Si un homme meurt revivra-t-il ? 

        cimetiere-americain

 " Tous les jours de ma détresse, j'attendrais jusqu'à ce que mon état vînt à changer "  (Job. 14 : 14).


Il y a dans l'homme un espoir tenace lui disant que la mort ne met pas fin à toute existence ;  c'est une espérance vague et indéfinie faisant pressentir que la vie commencée maintenant aura une continuation quelque part et dans certaines conditions. Chez certains individus, cette espérance engendre la crainte ; comprenant en effet qu'ils se sentent indignes d'un avenir de bonheur, ils craignent un avenir de malheur ;  plus ils le redoutent pour eux-mêmes et pour d'autres, plus
ils y croient.

Cette espérance indéfinie d'une vie future et le sentiment opposé, la crainte, prirent sans doute naissance lors de la condamnation que Dieu prononça contre le serpent, après la chute d'Adam dans le péché et la mort : que, finalement, la postérité de la femme écraserait la tête du serpent. Nos premiers parents comprirent probablement que cela signifiait qu'une partie de la famille adamique tout au moins, triompherait finalement de Satan, du péché et de la mort, dans lesquels ce dernier l'avait poussée.

Dieu encouragea assurément une telle espérance ;  il ne parla cependant que d'une manière très vague à Noé et par Noé, ainsi que par Énoch qui prophétisa et dit  « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades ». Mais l'Évangile, la « bonne nouvelle » d'un salut qui délivre de la mort et est destiné à toute
l'humanité au temps marqué par Dieu, fut montré clairement pour la première fois à Abraham.

L'Apôtre déclare  :  « Dieu... a évangélisé par avance Abraham  :  « En toi toutes les nations seront bénies ».  Telle était au moins, la base de l'espérance des Juifs dans une résurrection, car nombre de familles de la terre étaient déjà mortes et, mouraient encore ; dès lors la bénédiction promise à tous comportait forcément une vie future. Plusieurs siècles plus tard, lorsque Israël fut dispersé parmi les nations au temps de la captivité de Babylone, les Juifs emportèrent sans doute des vestiges des promesses de Dieu et gardèrent ces espérances, partout où ils allèrent.

Il est certain que la diffusion des conceptions juives parmi les humains, ou bien l'espérance native du cœur de l'homme, ou bien ces deux raisons ensemble ont amené le monde entier à croire à une vie future et presque tous croient qu'elle sera
éternelle.
De telles espérances ne sont cependant pas des preuves de la doctrine, et les promesses de l'Ancien Testament

faites aux Juifs sont trop vagues pour constituer la base d'une foi solide et à plus forte raison pour fonder une « théologie dogmatique » sur ce sujet.


Ce n'est qu'après avoir vu dans le Nouveau Testament les déclarations claires et positives de notre Seigneur et ensuite
celles également précises des apôtres sur la question fondamentale de la vie éternelle, que nous commençons à remplacer nos vagues espérances par des convictions positives.
Dans les paroles du Maître et de ses apôtres nous avons non seulement des assurances positives que les possibilités d'une vie future ont été prévues pour tous, mais la Bible nous a aussi transmis l'explication philosophique de ce fait essentiel et
elle a indiqué comment il sera réalisé d'une manière définitive ;  ces démonstrations sont d'une clarté absolue.

Beaucoup de personnes n'ont cependant pas remarqué ces éléments de doctrine, c'est pourquoi elles sont « faibles en la foi ».  Examinons ce qu'est cette philosophie et ayons la certitude absolue que la vie future, la vie éternelle, est une possibilité
pour tous les membres de la famille humaine, grâce aux dispositions prises par notre Grand et Sage Créateur.
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